“Alla fine, metà di Lège-Cap-Ferret scomparirà”: la Gironda colpita duramente dall’erosione quest’inverno

https://www.leparisien.fr/gironde-33/a-terme-la-moitie-de-lege-cap-ferret-va-disparaitre-la-gironde-durement-touchee-par-lerosion-cet-hiver-10-08-2024-INO4CEX7BFBCXMR6JOTJFS7LHA.php

di kekwill

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  1. Ils sont des témoins visuels significatifs sur[ le littoral Atlantique.](https://archive.is/o/C7xef/https://www.leparisien.fr/environnement/littoral-atlantique-alerte-a-la-pollution-transparente-aux-billes-de-plastique-20-01-2023-WB3YOKO5GFA6DHBZ5HY4MUXLUA.php) Les [blockhaus de la Seconde Guerre mondiale ](https://archive.is/o/C7xef/https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sur-le-mur-de-latlantique-arcachon-redecouvre-ses-blockhaus-28-08-2021-PYFP52UOCRD6TNEOJYBFUTNBX4.php)ont été construits au cœur des dunes, tournés vers l’océan. Sur la plage de l’Horizon à Lège-Cap-Ferret [(Gironde), ](https://archive.is/o/C7xef/https://www.leparisien.fr/gironde-33/)l’un d’eux est désormais posé sur le sable au milieu des vacanciers. L’été dernier, il était au pied de la dune… qui a reculé de quinze mètres en un an. Lège-Cap-Ferret est l’une des communes du littoral Atlantique les plus frappées par l’érosion l’hiver dernier, le troisième plus érosif des quinze dernières années (date du début des relevés).

    « 180 des 360 km de côte dunaire suivis avec les techniciens de l’ONF (Office national des forêts) en Nouvelle-Aquitaine ont été touchés », explique Nicolas Bernon, ingénieur en risque côtier à l’Observatoire du Littoral. « En Gironde, c’est 65 % du cordon dunaire. L’hiver a été marqué par deux grosses périodes de houle. Les tempêtes Aline, Céline, [Ciaran et Domingos ](https://archive.is/o/C7xef/https://www.leparisien.fr/economie/les-tempetes-ciaran-et-domingos-ont-fait-13-milliard-deuros-de-degats-13-11-2023-ICKTDDR54RCOZCHH3AIHQMVZLA.php?ts=1708100012040)se sont succédé à l’automne. En février, la tempête Karlotta, qui est l’événement le plus impactant de l’hiver, est arrivée sur un littoral déjà dégradé. »

    # « Ça me coûte au moins 300 000 euros par an »

    Sur la commune de la presqu’île, les stratégies de défense sont différentes. La partie océan est gérée par la mairie, les collectivités et les organismes publics. « La moitié de Lège-Cap-Ferret va disparaître mais on ne sait pas quand : dans cinquante, cent ou cent cinquante ans », concède Gabriel Marly.

    Cet élu, adjoint à la mairie à l’urbanisme, au logement et à la gestion du trait de côte, aujourd’hui retraité, est né et a grandi ici. « Nous gérons l’érosion à travers la SLGBC (Stratégie Locale de Gestion de la Bande Côtière). Côté océan, des protections sont installées sur la dune avec des brandes pour ralentir son recul. À la plage de l’Horizon cet hiver, la gare du petit train, le poste de secours, la vigie avancée et l’héliport ont été reculés. L’avenue de l’Océan qui nous amène à la plage a été fermée à la circulation. »

    La protection de la pointe et du secteur intérieur du Cap Ferret, côté estuaire, revient, elle, aux propriétaires de la zone des « 44 hectares ». Chacun paie les travaux de protection devant sa propriété. C’est le cas de [Benoît Bartherotte, homme d’affaires français, ](https://archive.is/o/C7xef/https://www.leparisien.fr/societe/au-cap-ferret-la-vraie-cabane-en-bois-des-bartherotte-14-07-2018-7820403.php)qui possède depuis 1985 un domaine à Lège-Cap-Ferret où il a fait faire d’importants travaux qui ont défrayé la chronique à l’époque en construisant sans permis une digue longue de 500 m pour lutter contre l’érosion. « Cet hiver, on a fait remonter 62 000 m3 de sable pour la consolider et la protéger », détaille celui qui a fondé l’ADPCF (Association de Défense de la Pointe du Cap-Ferret). « Ça me coûte au moins 300 000 euros par an. Sans ça, la pointe aurait reculé de 10 km. »

    Olivier Lafitte, qui gère le restaurant Chez Hortense avec son frère Pierre, témoigne également : « Mon arrière-grand-mère Hortense a acheté le terrain au bord de l’eau en 1935. Aujourd’hui, ça a reculé de 200 m », décrit-il, photo de l’époque à la main. « C’est l’urbanisation du bassin d’Arcachon au début du XXe siècle qui a orienté le courant vers la pointe du Cap Ferret. En trente ou quarante ans, le Ferret a perdu un kilomètre. » Pour ces deux propriétaires de la pointe, l’origine du problème est « anthropique ». Autrement dit dû à l’activité humaine.

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