La carenza di alloggi in affitto, una crisi sempre più acuta
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/10/10/l-acces-a-la-location-privee-toujours-plus-complique_6347930_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
di Gadac
12 Comments
Si quelqu’un a l’article je suis intéressé
A force de destruction du service privé, de socialisation des gains et privatisation des pertes, on en arrive là.
La pénurie de logements à louer, une crise de plus enplus aiguëLocataires incapables d’accéder à la propriété privée et quine libèrent plus leur logement, investisseurs privilégiant la locationsaisonnière… Les raisons de cette situation, qui s’accentue dans les métropoleset pénalise particulièrement les étudiants, sont multiples.Pour relouer leur chambre de bonne parisienne de10 mètres carrés à deux pas du Panthéon (5e arrondissement),à compter du 1er octobre, Laurence et son mari, Jean,sexagénaires (ils n’ont pas souhaité donner leur nom), ont mis une petiteannonce sur Leboncoin. Avec vue sur le quartier du Val-de-Grâce, àproximité des prestigieux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand, le logement estproposé à 490 euros charges comprises. En une demi-heure, ils reçoivent148 réponses, avant de retirer l’annonce en catastrophe. « Montéléphone n’arrêtait pas de biper, j’ai cru qu’il buggait », raconteJean. Le désarroi des candidats à la location les laisse pantois. Parmi lesmessages, des étudiants écrivent : « Ma rentrée est demain et jen’ai rien » ; une jeune fille sans solution les supplie d’un « s’ilvous plaît » ; un couple s’épanche : « On estperdus. »
« Ça brise le cœur, lâche Laurence. Çan’avait plus rien à voir avec la dernière fois que nous avions mis une annonce,en 2021. » Des candidatures arrivent assorties d’un dossier enligne, certaines « ressemblent à des lettres que l’on peut envoyer à unDRH [directeur des ressources humaines]. Quelqu’un m’a même écritderrière pour savoir ce qui n’allait pas dans sa candidature »,poursuit la propriétaire.Tous les étudiants ont des garants, « des parentsqui, à quelques exceptions près, gagnent beaucoup d’argent », souligneJean. Le couple choisit finalement un étudiant au profil solide, mis à la portede son logement, qui les a beaucoup relancés « de façon gentille ».« Mais je réagis aussi en maman, je continue à me poser la question dece que vont faire les cent quarante que l’on n’a pas pris »,glisse Laurence.Deux cents demandes en vingt-quatre heuresSur le réseau social professionnel LinkedIn,Richard M., un consultant, a raconté, mercredi 2 octobre, uneexpérience comparable. Après avoir mis en ligne une petite annonce pour unstudio de 22 mètres carrés à Bordeaux à la rentrée, il reçoit plus dedeux cents demandes en moins de vingt-quatre heures. Face à un tel déferlement,« répondre à tout le monde » est « impossible »et les étudiants les plus précaires n’ont, eux, « quasiment aucunechance », déplore-t-il dans son post LinkedIn.
pénurie de logements ? ou pénurie de proprio qui acceptent de louer ? la nuance est importante.
Un tank 2400rio propose sa Grim Batol +10 à 19 heures
Plus c’est aiguë, moins c’est grave non ?
Mais nooooon…. À force, l’augmentation de la demande va générer des clients capables de s’aligner sur un prix qui va forcément débloquer l’offre. C’est du marché tout ça, y’a pas à y toucher, ça se régule tout seul! Ah ces ignares.
A tort ou à raison, les investisseur fuient le logement locatif. Donc forcément ….
L’immobilier ça doit être un des sujets les plus importants pour les français.
Et un des plus ignorés par les politiques.
Genre littéralement pendant les présidentielles quand on parle de pouvoir d’achat ça parle du prix des courses ou de l’énergie bien avant de vaguement mentionner 2 3 solutions de merde pour l’immobilier.
Comme ramener 5 balles de courses à l’assemblée nationale. Alors que les gens sont justement à compter les sous parce qu’ils sont étranglés par leur loyer.
Les locataires installés sont très réticents à lâcher leur logement car peur de ne pas trouver autre chose ou de payer beaucoup plus cher.
Beaucoup d’actifs ne peuvent simplement plus acheter leur logement principal compte tenu des tarifs élevés et de la réticence des banques à prêter. Ils restent donc locataires.
Pas assez de nouveaux logements construits qui génère également une forte tension.
La situation est vraiment compliquée mais ce n’est pas un problème spécifiquement français, c’est vraiment global. C’est notamment le cas au Canada où se loger devient très compliqué
La crise du logement c’est LA crise au cœur de tout. Toute l’économie repose dessus. Et pourtant tout le monde l’ignore. Plus le temps avance, plus ça empire, et plus je suis partisan de solutions radicales comme la réquisition pure et simple des AirBnB qui réduisent (Et détruisent) le marché.
Difficile pour les étudiants mais dédicace aussi aux jeunes travailleurs qui même en gagnant 40K doivent avoir des garants et faire face aux étudiants qui sont souvent choisis en priorité par les proprios