J’ai la chance d’habiter à côté et d’aller y faire du vélo souvent, autant de raisons de faire une carte de cet endroit appelée Monts d’Arrée, et de partager avec vous ici ce lieu à l’atmosphère magique, profondément ancienne et mystérieuse, où une faune et une flore incroyable prospèrent. Partons pour un tour dans ces montagnes, terme tout relatif pour l’Ouest de la France…!
Gare à celui qui arrive mal préparé pour y faire du vélo ou même seulement marcher : en cette saison, le vent froid souffle dans ce territoire de landes, largement dénudé de tout arbres, où le vent balaie une végétation rase, aux airs un peu extra terrestres parfois : lichens orange vifs, plantes aux drôles d’épines, forêts de fougères géantes… Sur les sentiers tortueux et rocheux, les tourbières interrompent parfois l’univers minéral des chemins, et deviennent en automne des éponges géantes qui engloutissent les mollets et les roues des promeneurs avec appétit, tout comme les mares de boues et les flaques qui atteignent des profondeurs respectables, (et difficiles à estimer tant l’eau est trouble), des petits territoires aquatiques saisonniers au fond noir et acide, sol typique des Monts d’Arrée.
En cette saison où les couleurs de la nature passent du bronze profond et froid au cuivre chaleureux de l’automne, on a le loisir de voir dans les Monts d’Arrée quelques arbres qui arborent encore leurs dernières feuilles vertes et bien sûr, les mousses qui restent d’un vert vif, bravant les journées courtes du long hiver…
Les ajoncs et autres buissons rustiques apportent leur touche de jaune et d’autres couleurs ponctuelles qu’on peut voir saupoudrer le paysage lorsqu’on se tient du haut de ces, jadis immenses, montagnes qui encerclent le grand lac de Brennilis : le Menez Mikel, le Roc’h Trevezel…
L’objectif final de tout alpiniste qui se respecte, après le K2 et l’Everest !
esfirmistwind on
Nous y avons passé une semaine avec ma douce cet été. Dans une petite maison, perdue au milieu de nulle part.
C’était très reposant, et les promenades que nous y avons faite étaient vraiment chouettes ! D’autant plus, qu’explorant la bretagne depuis toute petite, je n’avais pas encore fait les monts. Je les place dans le top 3 des endroits de la région.
La_mer_noire on
C’est vieux pour une montagne 330 millions d’années ?
Je suis allé y marcher une fois ce printemps. Il restait encore des traces de l’incendie de l’été 2022 et y avait pas mal de points inondés (pour comparer, je me souviens pas avoir vu les landes lozériennes baigner dans la flotte comme ça).
Quiet-Duty-665 on
“C’est un pays pour les garçons qui boivent cul-sec et qui puent des pieds”
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Et quelques photos***
J’ai la chance d’habiter à côté et d’aller y faire du vélo souvent, autant de raisons de faire une carte de cet endroit appelée Monts d’Arrée, et de partager avec vous ici ce lieu à l’atmosphère magique, profondément ancienne et mystérieuse, où une faune et une flore incroyable prospèrent. Partons pour un tour dans ces montagnes, terme tout relatif pour l’Ouest de la France…!
Gare à celui qui arrive mal préparé pour y faire du vélo ou même seulement marcher : en cette saison, le vent froid souffle dans ce territoire de landes, largement dénudé de tout arbres, où le vent balaie une végétation rase, aux airs un peu extra terrestres parfois : lichens orange vifs, plantes aux drôles d’épines, forêts de fougères géantes… Sur les sentiers tortueux et rocheux, les tourbières interrompent parfois l’univers minéral des chemins, et deviennent en automne des éponges géantes qui engloutissent les mollets et les roues des promeneurs avec appétit, tout comme les mares de boues et les flaques qui atteignent des profondeurs respectables, (et difficiles à estimer tant l’eau est trouble), des petits territoires aquatiques saisonniers au fond noir et acide, sol typique des Monts d’Arrée.
En cette saison où les couleurs de la nature passent du bronze profond et froid au cuivre chaleureux de l’automne, on a le loisir de voir dans les Monts d’Arrée quelques arbres qui arborent encore leurs dernières feuilles vertes et bien sûr, les mousses qui restent d’un vert vif, bravant les journées courtes du long hiver…
Les ajoncs et autres buissons rustiques apportent leur touche de jaune et d’autres couleurs ponctuelles qu’on peut voir saupoudrer le paysage lorsqu’on se tient du haut de ces, jadis immenses, montagnes qui encerclent le grand lac de Brennilis : le Menez Mikel, le Roc’h Trevezel…
Si vous aimez les cartes et les photos, je vous propose de trouver plein de choses ici sur mon [site](https://www.perrinremonte.com/fraccueil) !
L’objectif final de tout alpiniste qui se respecte, après le K2 et l’Everest !
Nous y avons passé une semaine avec ma douce cet été. Dans une petite maison, perdue au milieu de nulle part.
C’était très reposant, et les promenades que nous y avons faite étaient vraiment chouettes ! D’autant plus, qu’explorant la bretagne depuis toute petite, je n’avais pas encore fait les monts. Je les place dans le top 3 des endroits de la région.
C’est vieux pour une montagne 330 millions d’années ?
Oui, c’est là où se trouve le [Mont Saint-Michel](https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Saint-Michel_de_Brasparts), môssieur les normands!
Je suis allé y marcher une fois ce printemps. Il restait encore des traces de l’incendie de l’été 2022 et y avait pas mal de points inondés (pour comparer, je me souviens pas avoir vu les landes lozériennes baigner dans la flotte comme ça).
“C’est un pays pour les garçons qui boivent cul-sec et qui puent des pieds”
https://youtu.be/yN4QanMro1I?feature=shared
J’ai prévu d’y aller l’année prochaine, merci pour la carte et les images.