7:34; Il sole sta sorgendo su Kiev nel 1010° giorno dell’invasione su vasta scala. Come è cambiata l’Ucraina in 10 anni di guerra. Parte 4.
È un mondo triste quando ai criminali è permesso pronunciare provocazioni così orribili e sono protetti a causa del “calcio”
Il piano di Bercy per silurare discretamente il controllo energetico https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/081024/le-plan-de-bercy-pour-torpiller-discretement-le-cheque-energie di Gedebor-Houston
Gedebor-Houston on 08/10/2024 16:43 Selon les informations de Mediapart, le ministère de l’économie et des finances a décidé de mettre fin au versement automatique du chèque énergie qui concerne 5,6 millions de Français parmi les plus pauvres. Une économie potentielle de 1 milliard d’euros. C’est une réforme « technique » qui pourrait rapporter près de 1 milliard d’euros aux caisses de l’État. Et qu’importe, visiblement, si cette économie se fait sur le dos des plus pauvres. Pour 2025, selon nos informations, le ministère de l’économie et des finances a ainsi décidé de revoir le mode d’attribution du chèque énergie. Un dispositif mis en place en 2018 pour aider les plus modestes à payer leurs factures d’énergie et qui bénéficie aujourd’hui à 5,6 millions de Français. Avec l’explosion des prix de l’énergie, l’État avait mis en place ce chèque, défendu de longue date par les associations, qui, selon les revenus et la composition du ménage, peut aller de 48 à 277 euros, avec un montant moyen de 150 euros. Pour y être éligible, il faut avoir un revenu annuel de moins de 11 000 euros, c’est-à -dire vivre avec moins que le Smic. Jusque-là , le chèque énergie arrivait directement dans la boîte aux lettres des bénéficiaires identifiés par Bercy grâce à leur revenu fiscal et à leur taxe d’habitation. Une manière efficace de lutter contre le non-recours aux aides avec de bons résultats puisque les chèques étaient utilisés entre 75 % et 85 %, un très bon taux pour ce type d’aide. Par ailleurs, Emmanuel Macron s’était engagé, pendant sa dernière campagne, à tendre vers le « zéro non-recours » aux aides sociales, en généralisant le versement direct. Explosion des non-recours Pour 2025, le ministère de l’économie et des finances a décidé de mettre fin à cette automaticité de l’aide. Il faudra désormais remplir une demande sur une plateforme en notifiant son numéro fiscal, une facture d’énergie et une copie de sa pièce d’identité. L’arbitrage a été présenté vendredi 4 octobre lors d’un cycle de réunions organisé par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) avec les différents acteurs du secteur : énergéticiens, associations de consommateurs, associations de lutte contre la pauvreté. « On est très en colère. Le taux de non-recours sera énorme ! », prévient Hélène Denise, chargée de plaidoyer à la Fondation Abbé Pierre (FAP) et qui a en effet quelques raisons objectives de s’inquiéter du devenir de cette aide. En 2023, n’ayant manifestement pas bien anticipé les conséquences de la suppression de la taxe d’habitation – qui permettait donc d’identifier les bénéficiaires –, Bercy avait décidé d’envoyer le chèque énergie aux mêmes ménages que l’année précédente. Chaque année pourtant, compte tenu de l’évolution de leur situation, près de 1 million de personnes sortent du dispositif et 1 million y rentrent. Les nouveaux bénéficiaires potentiels devaient quant à eux faire la démarche eux-mêmes en s’inscrivant sur une plateforme en ligne. Sur le million de potentiels nouveaux bénéficiaires, à peine 120 000 demandes ont été enregistrées et seulement 32 000 chèques ont été versés. Un phénomène de sous-recours massif bien connu des associations de lutte contre la pauvreté qui militent depuis longtemps pour des aides directes.
Thorbork on 08/10/2024 16:52 Heh beh heureusement que j’ai décidé de me mettre au tricot ya deux ans!
Wazzi- on 08/10/2024 16:54 Vers une demande manuelle par chaque retraité pour la revalorisation de sa retraite ?
Codex_Absurdum on 08/10/2024 17:30 C’est une de ces crottes de nez laissées par Bruno ou c’est la nouvelle équipe?
Salty-Supermarket720 on 08/10/2024 17:42 Ce n’est pas un acquis social. Adapter, ajuster, supprimer ou renforcer ne devrait pas être un problème.
tuituituituii on 08/10/2024 18:13 Pas besoin d’attendre le gouvernement, la poste arrive même pas à me le livrer
7 Comments
Selon les informations de Mediapart, le ministère de l’économie et des finances a décidé de mettre fin au versement automatique du chèque énergie qui concerne 5,6 millions de Français parmi les plus pauvres. Une économie potentielle de 1 milliard d’euros.
C’est une réforme « technique » qui pourrait rapporter près de 1 milliard d’euros aux caisses de l’État. Et qu’importe, visiblement, si cette économie se fait sur le dos des plus pauvres. Pour 2025, selon nos informations, le ministère de l’économie et des finances a ainsi décidé de revoir le mode d’attribution du chèque énergie. Un dispositif mis en place en 2018 pour aider les plus modestes à payer leurs factures d’énergie et qui bénéficie aujourd’hui à 5,6 millions de Français.
Avec l’explosion des prix de l’énergie, l’État avait mis en place ce chèque, défendu de longue date par les associations, qui, selon les revenus et la composition du ménage, peut aller de 48 à 277 euros, avec un montant moyen de 150 euros. Pour y être éligible, il faut avoir un revenu annuel de moins de 11 000 euros, c’est-à -dire vivre avec moins que le Smic.
Jusque-là , le chèque énergie arrivait directement dans la boîte aux lettres des bénéficiaires identifiés par Bercy grâce à leur revenu fiscal et à leur taxe d’habitation.
Une manière efficace de lutter contre le non-recours aux aides avec de bons résultats puisque les chèques étaient utilisés entre 75 % et 85 %, un très bon taux pour ce type d’aide. Par ailleurs, Emmanuel Macron s’était engagé, pendant sa dernière campagne, à tendre vers le « zéro non-recours » aux aides sociales, en généralisant le versement direct.
Explosion des non-recours
Pour 2025, le ministère de l’économie et des finances a décidé de mettre fin à cette automaticité de l’aide. Il faudra désormais remplir une demande sur une plateforme en notifiant son numéro fiscal, une facture d’énergie et une copie de sa pièce d’identité.
L’arbitrage a été présenté vendredi 4 octobre lors d’un cycle de réunions organisé par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) avec les différents acteurs du secteur : énergéticiens, associations de consommateurs, associations de lutte contre la pauvreté.
« On est très en colère. Le taux de non-recours sera énorme ! », prévient Hélène Denise, chargée de plaidoyer à la Fondation Abbé Pierre (FAP) et qui a en effet quelques raisons objectives de s’inquiéter du devenir de cette aide.
En 2023, n’ayant manifestement pas bien anticipé les conséquences de la suppression de la taxe d’habitation – qui permettait donc d’identifier les bénéficiaires –, Bercy avait décidé d’envoyer le chèque énergie aux mêmes ménages que l’année précédente. Chaque année pourtant, compte tenu de l’évolution de leur situation, près de 1 million de personnes sortent du dispositif et 1 million y rentrent.
Les nouveaux bénéficiaires potentiels devaient quant à eux faire la démarche eux-mêmes en s’inscrivant sur une plateforme en ligne. Sur le million de potentiels nouveaux bénéficiaires, à peine 120 000 demandes ont été enregistrées et seulement 32 000 chèques ont été versés. Un phénomène de sous-recours massif bien connu des associations de lutte contre la pauvreté qui militent depuis longtemps pour des aides directes.
Heh beh heureusement que j’ai décidé de me mettre au tricot ya deux ans!
Vers une demande manuelle par chaque retraité pour la revalorisation de sa retraite ?
Tant mieux c’est une aberration.
C’est une de ces crottes de nez laissées par Bruno ou c’est la nouvelle équipe?
Ce n’est pas un acquis social.
Adapter, ajuster, supprimer ou renforcer ne devrait pas être un problème.
Pas besoin d’attendre le gouvernement, la poste arrive même pas à me le livrer