Hahahaha ça veut pas augmenter les salaires, ça dérembourse la sécu, ça augmente les impôts et les frais de cantine, ça baisse les aides, le chômage, ça augmente l’énergie les transports et les loyers … et ça chiale parce qu’on a plus de fric à dépenser.
Magique.
EyeLoop on
Ça doit être une panne sèche alors.
Ed_Dantesk on
Une panne ? Un croc en jambe plutôt. Merci l’austérité
Agressive-toothbrush on
Pas de fric, surchargé de dettes, les ménages ne dépensent plus… Surprise?
Maleficent_Muffin_To on
> Malgré le reflux de l’inflation
Une fois de plus pour ceux du fond, le “reflux de l’inflation”, c’est juste une inflation moindre. C’est pas une baisse des prix. Donc tant qu’on aura pas eu 5+ ans avec des augmentations de salaires supérieures à l’inflation, on ne retrouvera pas le niveau de consommation précédent.
CrazyAnarchFerret on
Nan mais l’économie se porte a merveille. Les actionnaires font des profits records et nos milliardaires ne se sont jamais aussi bien porté de l’histoire. Pour eux en tout cas, les résultats du gouvernement sont très bon !
3pok on
“Svp la plèbe vous pourriez réarmer la démographie et consommer en passant svp ?
Bisou,
Macron”
Johannes_P on
D’un autre côté, au vu du déficit du commerce extérieur français et de notre désindustrialisation, on peut dire qu’une baisse de la consommation serait bénéfique à l’économie française.
djangogarib on
Comme dirait Jean Neige: l’hiver arrive
LeftInteraction8511 on
Article en intégralité :
La grande panne de la consommation française
Malgré le net reflux de l’inflation, les dépenses des ménages peinent à repartir.Prix élevés, stagnation des salaires et poids du coût du logement grèvent les budgets
Par Béatrice Madeline et Cécile Prudhomme
Le consommateur n’a qu’une priorité, c’est de remplir son assiette, constate Michel Biero, le numéro deux de Lidl en France . Et il le fait avec des conserves de thon plutôt que du saumon, et du steak haché plutôt que de l’entrecôte. »Un chiffre dans les ventes de ses plus de 1 600 supermarchés en France illustre vraiment, selon lui, la difficulté des Français à boucler leurs fins de mois : celui réalisé grâce aux bacs de « ventes flash ». Perceuses, robots ménagers, textile à prix cassés : ces « bonnes affaires » faisaient autrefois accourir les clients lors des arrivages, deux fois par semaine. Plus aujourd’hui. « Avant la crise liée au Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise inflationniste, les produits non alimentaires représentaient 10 % du chiffre d’affaires des magasins ; aujourd’hui, on est entre 6 % et 6,5 %. Tout ce qui est à plus de 10 euros se vend moins bien » , raconte M. Biero.
Malgré le reflux de l’inflation − elle est tombée à 1,2 % en septembre sur un an, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), alors qu’elle était encore de 4,9 % un an auparavant −, la reprise de la consommation, qui représente la moitié de l’activité économique de l’Hexagone, tarde à se concrétiser. Entreaoût 2023 et août 2024, les dépenses des Français sont restées atones, d’après les dernières données de l’Insee. Un coup d’œil dans les chariots des supermarchés l’illustre. Cet été, le panier moyen des ménages ne comptait plus que onze articles contre quatorze en 2020, note, pour sa part, l’institut d’études de marché Kantar.
« La population ne ressent pas le ralentissement significatif de l’inflation », résume Emmanuel Le Roch, délégué général de la Fédération pour la promotion du commerce spécialisé Procos, qui rassemble 310 enseignes et 60 000 magasins (bricolage, ameublement…). Et pour cause : « Dans les grandes surfaces alimentaires, les prix restent encore de 20 % plus élevés qu’en 2021 », rappelle Emily Mayer,directrice des études de l’institut Circana, qui récupère les données de caisse transmises par les enseignes.
WannabeAby on
Quand les génies qui nous dirigent finiront à comprendre que le GDP et la bourse ne sont pas l’économie réelle…
Ca fait des beaux chiffres à encadrer, ca fait plaisir aux actionnaires mais le reste du monde est en train de crever dans leur utopie néolibérale.
Les politiques de l’offre ne servent à rien si les gens n’ont pas les moyens de consommer, c’est quand meme pas si compliqué à comprendre quand même…
_IBlameYourMother_ on
Ah oui c’est con ça. Dommage, il paraît qu’indexer les salaires sur l’inflation nuirait a l’économie; va falloir faire avec l’anémie! Dans le cul lulu.
leo_eleba on
Ben quand on choisit la politique de l’offre chère à Macron, la demande a du mal à suivre.
Erreur_504_Break on
*« Le consommateur n’a qu’une priorité, c’est de remplir son assiette*, constate Michel Biero, le numéro deux de Lidl en France*. Et il le fait avec des conserves de thon plutôt que du saumon, et du steak haché plutôt que de l’entrecôte. »*
N’empêche que cette vision simpliste me fait quand même un peu halluciner ! mettre dans la même phrase la priorité de remplir son assiette et de citer en exemple du poisson et de la viande rouge…
ZeRealMaKi on
Et ben ils en auront mis du temps à se rendre compte qu’on a pas de sous
Gadac on
D’après Sandrine Rousseau, c’est la “meilleure nouvelle de la journée”
Je voulais consommer à fond surtout là pour la fin d’année où je plannifie les cadeaux de Noël, mais finalement je vais devoir claquer 1500 balles dans des soins dentaires parce que c’est pas pris en charge, et pas non plus par la mutuelle obligatoire qu’on nous force à payer pour maquiller la baisse constante de la couverture médicale….C’est con.
tignasse on
Est ce que les banques françaises peuvent faire comme les banques US/CA c’est a dire mettre en place un Crédit Score, pour pousser les gens a consommer ?
Si credit score trop bas, pas possible d’acheter a credit, d’avoir une voiture, un téléphone etc etc
Et la seule façon de garder un crédit score haut, est de payé tout le temps a crédit, et payer tout de suite le crédit pour éviter des frais exorbitants.
Yoann311 on
Ils pensent que ça va ruisseler car les riches achètent des yachts. Et ben non, ils accumulent toujours plus et les classes moyennes ont de moins en moins à dépenser.
19 Comments
Hahahaha ça veut pas augmenter les salaires, ça dérembourse la sécu, ça augmente les impôts et les frais de cantine, ça baisse les aides, le chômage, ça augmente l’énergie les transports et les loyers … et ça chiale parce qu’on a plus de fric à dépenser.
Magique.
Ça doit être une panne sèche alors.
Une panne ? Un croc en jambe plutôt. Merci l’austérité
Pas de fric, surchargé de dettes, les ménages ne dépensent plus… Surprise?
> Malgré le reflux de l’inflation
Une fois de plus pour ceux du fond, le “reflux de l’inflation”, c’est juste une inflation moindre. C’est pas une baisse des prix. Donc tant qu’on aura pas eu 5+ ans avec des augmentations de salaires supérieures à l’inflation, on ne retrouvera pas le niveau de consommation précédent.
Nan mais l’économie se porte a merveille. Les actionnaires font des profits records et nos milliardaires ne se sont jamais aussi bien porté de l’histoire. Pour eux en tout cas, les résultats du gouvernement sont très bon !
“Svp la plèbe vous pourriez réarmer la démographie et consommer en passant svp ?
Bisou,
Macron”
D’un autre côté, au vu du déficit du commerce extérieur français et de notre désindustrialisation, on peut dire qu’une baisse de la consommation serait bénéfique à l’économie française.
Comme dirait Jean Neige: l’hiver arrive
Article en intégralité :
La grande panne de la consommation française
Malgré le net reflux de l’inflation, les dépenses des ménages peinent à repartir.Prix élevés, stagnation des salaires et poids du coût du logement grèvent les budgets
Par Béatrice Madeline et Cécile Prudhomme
Le consommateur n’a qu’une priorité, c’est de remplir son assiette, constate Michel Biero, le numéro deux de Lidl en France . Et il le fait avec des conserves de thon plutôt que du saumon, et du steak haché plutôt que de l’entrecôte. »Un chiffre dans les ventes de ses plus de 1 600 supermarchés en France illustre vraiment, selon lui, la difficulté des Français à boucler leurs fins de mois : celui réalisé grâce aux bacs de « ventes flash ». Perceuses, robots ménagers, textile à prix cassés : ces « bonnes affaires » faisaient autrefois accourir les clients lors des arrivages, deux fois par semaine. Plus aujourd’hui. « Avant la crise liée au Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise inflationniste, les produits non alimentaires représentaient 10 % du chiffre d’affaires des magasins ; aujourd’hui, on est entre 6 % et 6,5 %. Tout ce qui est à plus de 10 euros se vend moins bien » , raconte M. Biero.
Malgré le reflux de l’inflation − elle est tombée à 1,2 % en septembre sur un an, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), alors qu’elle était encore de 4,9 % un an auparavant −, la reprise de la consommation, qui représente la moitié de l’activité économique de l’Hexagone, tarde à se concrétiser. Entreaoût 2023 et août 2024, les dépenses des Français sont restées atones, d’après les dernières données de l’Insee. Un coup d’œil dans les chariots des supermarchés l’illustre. Cet été, le panier moyen des ménages ne comptait plus que onze articles contre quatorze en 2020, note, pour sa part, l’institut d’études de marché Kantar.
« La population ne ressent pas le ralentissement significatif de l’inflation », résume Emmanuel Le Roch, délégué général de la Fédération pour la promotion du commerce spécialisé Procos, qui rassemble 310 enseignes et 60 000 magasins (bricolage, ameublement…). Et pour cause : « Dans les grandes surfaces alimentaires, les prix restent encore de 20 % plus élevés qu’en 2021 », rappelle Emily Mayer,directrice des études de l’institut Circana, qui récupère les données de caisse transmises par les enseignes.
Quand les génies qui nous dirigent finiront à comprendre que le GDP et la bourse ne sont pas l’économie réelle…
Ca fait des beaux chiffres à encadrer, ca fait plaisir aux actionnaires mais le reste du monde est en train de crever dans leur utopie néolibérale.
Les politiques de l’offre ne servent à rien si les gens n’ont pas les moyens de consommer, c’est quand meme pas si compliqué à comprendre quand même…
Ah oui c’est con ça. Dommage, il paraît qu’indexer les salaires sur l’inflation nuirait a l’économie; va falloir faire avec l’anémie! Dans le cul lulu.
Ben quand on choisit la politique de l’offre chère à Macron, la demande a du mal à suivre.
*« Le consommateur n’a qu’une priorité, c’est de remplir son assiette*, constate Michel Biero, le numéro deux de Lidl en France*. Et il le fait avec des conserves de thon plutôt que du saumon, et du steak haché plutôt que de l’entrecôte. »*
N’empêche que cette vision simpliste me fait quand même un peu halluciner ! mettre dans la même phrase la priorité de remplir son assiette et de citer en exemple du poisson et de la viande rouge…
Et ben ils en auront mis du temps à se rendre compte qu’on a pas de sous
D’après Sandrine Rousseau, c’est la “meilleure nouvelle de la journée”
https://x.com/sandrousseau/status/1844001406866293007
Je voulais consommer à fond surtout là pour la fin d’année où je plannifie les cadeaux de Noël, mais finalement je vais devoir claquer 1500 balles dans des soins dentaires parce que c’est pas pris en charge, et pas non plus par la mutuelle obligatoire qu’on nous force à payer pour maquiller la baisse constante de la couverture médicale….C’est con.
Est ce que les banques françaises peuvent faire comme les banques US/CA c’est a dire mettre en place un Crédit Score, pour pousser les gens a consommer ?
Si credit score trop bas, pas possible d’acheter a credit, d’avoir une voiture, un téléphone etc etc
Et la seule façon de garder un crédit score haut, est de payé tout le temps a crédit, et payer tout de suite le crédit pour éviter des frais exorbitants.
Ils pensent que ça va ruisseler car les riches achètent des yachts. Et ben non, ils accumulent toujours plus et les classes moyennes ont de moins en moins à dépenser.