Dicono di aver scelto il lavoro sessuale: “Due anni fa mi sono detta: e se facessi il grande passo? »
https://www.lemonde.fr/intimites/article/2024/10/12/elles-declarent-avoir-choisi-le-travail-du-sexe-il-y-a-deux-ans-je-me-suis-dit-et-si-je-sautais-le-pas_6350358_6190330.html
di lettreduprintemps
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# Elles déclarent avoir choisi le travail du sexe : « Il y a deux ans, je me suis dit : et si je sautais le pas ? »
# La prostitution demeure, dans la grande majorité des cas, synonyme de contrainte et d’exploitation. Certaines femmes, cependant, disent avoir décidé, pour un jour ou pendant plusieurs années, de se faire payer pour du sexe, une manière pour elles de se réapproprier leur corps.
JOHANNE LICARD
Pour Véronique (la plupart des prénoms ont été modifiés), la trentaine à l’époque, tout est allé très vite. *« Cela n’allait déjà plus avec le père de mes enfants, dont je me suis ensuite séparée »*, raconte cette professeure des écoles nantaise. Sur le réseau social X, où elle possède un compte anonyme, elle poste un jour, sur le ton de la provocation : *« Avez-vous déjà couché pour de l’argent ? »*
*« Un de mes abonnés est venu me demander si cela m’était arrivé et si cela me dirait de le faire avec lui. Je suis restée totalement interdite, ne sachant quoi répondre. Mais cela me trottait dans la tête. C’était un de ces “vieux beaux”, il était chef d’entreprise. Je ne l’avais vu qu’en photo, je me suis dit : pourquoi pas ? »*
Le premier rendez-vous, fixé à l’hôtel, est une *« catastrophe*, se souvient cette mère de deux jeunes enfants. *Il voulait que je le domine, je n’étais pas du tout à l’aise. Mais ça lui a plu, et je me suis prise au jeu. On s’est revus trois, quatre fois en quelques mois »*.
Ce qui a frappé Véronique ? A quel point il lui a été *« facile »* d’avoir des relations sexuelles tarifées. *« J’avais posé la question à quelques personnes de confiance sur les réseaux, on m’avait dit : “Demande 200 euros !” J’aurais pu demander plus, mais c’était déjà beaucoup : une heure et demie pour gagner 200 euros ! »*
Après son premier rendez-vous, Véronique ne savait *« pas trop quoi faire de cet argent »* : *« C’était du liquide, je n’allais pas le déposer à la banque… J’ai fini par m’acheter une belle paire de chaussures. »* Six ans plus tard, elle n’a jamais réitéré l’expérience, mais ne l’exclut pas. « Finalement, ce n’était pas très différent de ce que j’aurais pu faire avec un mec rencontré sur Tinder, sans me faire payer. »
> Je ne ferai jamais ça pour me payer des choses de luxe.
Tin’ quitte à se faire casser le cul autant se faire plaiz’ et arreter de subir le jugement imaginaire d’une société qui ne sait pas si elle est progressiste ou si elle doit vivre comme en afghanistan.
Je veux dire, en disant ça elle juge les autres quelque part.
La prostitution c’est un bon sujet, en général on ne sait pas si il faut être pour ou contre pour être moralement droit dans ses botes.
Eh bien, on trouve de tout sur internet