Brendan Carr, nominato da Donald Trump a capo dell’ente regolatore americano delle telecomunicazioni, vuole “smantellare il cartello di censura” imposto da “Facebook, Google, Apple, Microsoft”

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/18/nomme-par-donald-trump-a-la-tete-du-regulateur-americain-des-telecoms-brendan-carr-veut-demanteler-le-cartel-de-la-censure_6399686_3210.html

di plipplopplupplap

9 Comments

  1. plipplopplupplap on

    Soutenu par Elon Musk, ce républicain, déjà commissaire à la tête de la Federal Communications Commission, veut « restaurer le droit à la liberté d’expression des Américains ».

    « Un guerrier de la liberté d’expression. » Voilà comment Donald Trump présente Brendan Carr dans le communiqué annonçant, dimanche 17 novembre, la nomination de ce dernier à la tête de la Federal Communications Commission (FCC), le régulateur américain des télécommunications.

    Soutenu par Elon Musk, Brendan Carr a sans tardé réagi sur X : « Nous devons démanteler le cartel de la censure », imposé selon lui par les géants de la tech que sont Facebook, Google, Apple ou encore Microsoft, « et restaurer le droit à la liberté d’expression des Américains ».

    Agé de 45 ans, Brendan Carr travaille à la FCC depuis 2012, et en est l’un des commissaires depuis 2017, nommé à ce poste par Donald Trump au cours du premier mandat du président républicain. Il avait, auparavant, travaillé comme avocat spécialisé notamment dans les questions de réglementation.

    « Facebook, Google, Apple, Microsoft et d’autres ont joué un rôle central dans le cartel de la censure », avait-il déjà déclaré, vendredi, sur le réseau X également. « L’organisme orwellien nommé NewsGuard, ainsi que des groupes de “vérification des faits” et des agences de publicité, ont contribué à faire respecter les récits unilatéraux. Le cartel de la censure doit être démantelé », avait-il ajouté.

    ## Le sujet sensible des zones rurales

    Pour Donald Trump, Brendan Carr « mettra fin à l’assaut réglementaire qui a paralysé les créateurs d’emplois et les innovateurs américains, et veillera à ce que la FCC réponde aux attentes des régions rurales de l’Amérique », a-t-il encore assuré dans son communiqué.

    L’accès à Internet dans les zones rurales est le sujet qui a valu à Brendan Carr de s’assurer du soutien d’Elon Musk, nommé par Donald Trump à la tête d’une commission pour l’« efficacité gouvernementale ».

    En 2022 en effet, la FCC avait révoqué une subvention de 885 millions de dollars (840 millions d’euros environ) qui avait été accordée fin 2020 à Starlink, fournisseur d’accès à Internet par satellite, et l’une des sociétés d’Elon Musk.

    Ce financement devait permettre d’apporter le haut débit aux foyers et aux entreprises rurales, mais Starlink et l’autre compagnie bénéficiaire de ces fonds « n’ont pas réussi à démontrer que les fournisseurs étaient capables de fournir le service promis », avait statué la FCC. Brendan Carr s’était alors élevé contre cette décision.

    Le 14 octobre, alors que la campagne électorale battait son plein, il avait évoqué cette décision dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal : « A mon avis, il ne s’agit de rien d’autre que d’une mesure de rétorsion réglementaire contre une des principales cibles de la gauche : M. Musk. »

    ## « La FCC doit changer de cap »

    Brendan Carr est également l’auteur du chapitre sur les télécoms du « projet 2025 », un document de près de 900 pages élaboré par le cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, et feuille de route pour la refonte de l’Etat fédéral sous Donald Trump.

    « La FCC doit changer de cap [et] atteindre quatre objectifs principaux : reprendre le contrôle des Big Tech, promouvoir la sécurité nationale, libérer la prospérité économique et garantir la responsabilité et la bonne gouvernance de la FCC », y écrit-il.

    Sa nomination pourrait également avoir des conséquences dans le domaine des médias. Durant sa campagne, Donald Trump avait menacé de retirer leurs licences de diffusion aux chaînes CBS et ABC, qu’il a accusées de favoriser Kamala Harris, des procédures très complexes qui passeraient par la FCC.

  2. Marrant, chaque fois que j’entends l’argument de la liberté d’expression, je le comprends plutôt comme “vous avez l’obligation de m’écouter”.

  3. BloodyDress on

    Laisse moi deviner, ils vont promouvoir les altenatives libres/decentralisés ?

    >!ah non pardon on se fera Ban pour parler du réchaufement climatique, de sexualité, ou en mal de Musk Premier!<

  4. Pascal-La-Cascade on

    >Brendan Carr est également l’auteur du chapitre sur les télécoms du « projet 2025 », un document de près de 900 pages élaboré par le cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, et feuille de route pour la refonte de l’Etat fédéral sous Donald Trump.

    >« La FCC doit changer de cap [et] atteindre quatre objectifs principaux : reprendre le contrôle des Big Tech, promouvoir la sécurité nationale, libérer la prospérité économique et garantir la responsabilité et la bonne gouvernance de la FCC », y écrit-il.

    Le monde ne le mentionne pas explicitement mais Carr,
    est l’un des principaux opposants à la neutralité du net.

    En gros, la fin de la neutralité du net est probablement actée – au USA du moins – et vu les énergumènes qui s’enthousiasment du gouvernement trump qui sortent soudainement du bois chez nous, il faut s’attendre à tout.

    Et je note au passage que c’est assez cocasse d’entendre des soit disant libertariens parler de “reprendre le contrôle des Big Tech”. Si certains doutaient encore de la farce qu’est le libertarianisme, et que dans le fond c’est juste du fascisme avec des marches supplémentaires.

  5. Tiennus_Khan on

    J’y pense, on devrait remplacer l’acronyme GAFA (Google Apple Facebook Amazon) par MAGA (Meta Apple Google Amazon)

  6. D’après une autre source, l’idée semble de laisser deux choix aux réseaux sociaux :

    Soit ne pas modérer les contenus, en échange de quoi ils n’auront aucune responsabilité particulière. Soit de modérer les contenus, au quel cas ils devront suivre certaines règles et peuvent être tenus responsables légalement de tout ce qui y est publié.

    Sachant qu’ils ont prévu de juger illégal, entre autre, de discriminer en fonction des opinions politiques (le racisme, le déni du réchauffement climatique ou le fait d’être antivax seront considérés comme des opinions politiques).

    Ils ont aussi déjà menacé l’UE de quitter l’OTAN s’ils régulaient leurs plateformes, le but semble donc de tout faire pour imposer leur truc au monde entier.

  7. Elon Musk a une vision très américaine (CQFD) de la liberté d’expression. Pour lui toute censure, même contre une parole raciste, negationiste, ou complotiste, est un affront au premier amendement. Parce qu’il considère que c’est dangereux de laisser à une autorité quelconque (gouvernement, agence, société privée…) le pouvoir de décider qu’est-ce qui doit être censuré ou pas.

    Au contraire, il croit au marché libre des idées. En mode : laissez toutes les idées se propager, et avec le temps les mauvaises idées finiront par se télescoper et il ne restera que les bonnes. Tout processus qui viendrai entraver le fonctionnement de ce marché ne fera que retarder l’avènement des bonnes idées et retarder la disparition des mauvaises idées.

  8. PerformerNo9031 on

    Évidemment ils veulent pouvoir poster librement des propos en -phobe et des drapeaux sudistes ou nazis, et exprimer leur racisme.

    Pour les tétons féminins par contre, ça devrait rester tabou, les enfants sont saufs.

  9. SignificantAd1421 on

    Mais Facebook c’est pas un réseau rempli de gogols complotistes pro Trump ?

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