>Si la femme ne s’est pas opposée verbalement ou physiquement, les conditions pour tenir l’infraction sont très délicates.
Et donc si on rajoute le consentement dans la loi, comment peut-on caractériser le consentement (ou son absence) d’une femme ou d’un homme qui ne se sont pas “opposés verbalement ou physiquement” à un rapport sexuel ? Qu’est-ce que ça va apporter ?
SalaDaim on
>« Il m’est souvent arrivé de dire aux victimes : Madame, je vous crois. Mais je ne peux pas, avec les éléments de la procédure et les exigences de la loi, condamner l’auteur […] Le consentement est partout dans l’enquête et dans la procédure, mais il n’est pas dans la loi […] Si la femme ne s’est pas opposée verbalement ou physiquement, les conditions pour tenir l’infraction sont très délicates », a-t-il témoigné. Joignant le geste à la parole, le magistrat se lève alors et s’empare du téléphone sénateur socialiste, Hussein Bourgi, posé sur la table. « J’ai volé un téléphone et pourtant, M. Le sénateur, vous n’avez rien dit. Pourquoi ce téléphone est plus protégé que le corps et l’intégrité d’une femme ? »
Putain la vache le raisonnement de débile profond. D’un point de vue juridique ça fait carrément peur au vu des responsabilités professionnelles du bonhomme. Y a beaucoup de choses qui m’ont fait tiquer dans l’article mais là…
kilamem on
Ça me depasse. La loi française declare qu’un viol c’est tout acte de penetration obtenue sous la violence, contrainte, menace ou surpris.
Va falloire m’expliquer comment on peut ne pas être consentant dans un rapport sexuel où ni la violence ni la contrainte ni la menace et ni la surprise n’ont été utilisé. Surtout quand on a des juridprudences qui ont complété la loi sur le stealthing ou sur le changement de partenaire secretement.
En faite on pourrait meme dire que la loi française dans sa version actuel qualifie de viol des actes qui peuvent être consentie.
La réalité c’est qu’il est souvent difficile voir impossible de prouver l’acte sexuelle de base et encore plus difficile de prouver qu’il n’as pas été consentie. Changer la loi ne changera rien à ça.
CharacterShip5991 on
Quand je lis les commentaires sur Reddit, tous opposés à inscrire le mot « consentement » ça me rend sincèrement très triste. Le viol c’est 94% de classement sans suite surtout car difficulté de caractériser l’infraction avec un des éléments (violence, contrainte, menace ou surprise) donc oui il y a un problème de définition.
4 Comments
>Si la femme ne s’est pas opposée verbalement ou physiquement, les conditions pour tenir l’infraction sont très délicates.
Et donc si on rajoute le consentement dans la loi, comment peut-on caractériser le consentement (ou son absence) d’une femme ou d’un homme qui ne se sont pas “opposés verbalement ou physiquement” à un rapport sexuel ? Qu’est-ce que ça va apporter ?
>« Il m’est souvent arrivé de dire aux victimes : Madame, je vous crois. Mais je ne peux pas, avec les éléments de la procédure et les exigences de la loi, condamner l’auteur […] Le consentement est partout dans l’enquête et dans la procédure, mais il n’est pas dans la loi […] Si la femme ne s’est pas opposée verbalement ou physiquement, les conditions pour tenir l’infraction sont très délicates », a-t-il témoigné. Joignant le geste à la parole, le magistrat se lève alors et s’empare du téléphone sénateur socialiste, Hussein Bourgi, posé sur la table. « J’ai volé un téléphone et pourtant, M. Le sénateur, vous n’avez rien dit. Pourquoi ce téléphone est plus protégé que le corps et l’intégrité d’une femme ? »
Putain la vache le raisonnement de débile profond. D’un point de vue juridique ça fait carrément peur au vu des responsabilités professionnelles du bonhomme. Y a beaucoup de choses qui m’ont fait tiquer dans l’article mais là…
Ça me depasse. La loi française declare qu’un viol c’est tout acte de penetration obtenue sous la violence, contrainte, menace ou surpris.
Va falloire m’expliquer comment on peut ne pas être consentant dans un rapport sexuel où ni la violence ni la contrainte ni la menace et ni la surprise n’ont été utilisé. Surtout quand on a des juridprudences qui ont complété la loi sur le stealthing ou sur le changement de partenaire secretement.
En faite on pourrait meme dire que la loi française dans sa version actuel qualifie de viol des actes qui peuvent être consentie.
La réalité c’est qu’il est souvent difficile voir impossible de prouver l’acte sexuelle de base et encore plus difficile de prouver qu’il n’as pas été consentie. Changer la loi ne changera rien à ça.
Quand je lis les commentaires sur Reddit, tous opposés à inscrire le mot « consentement » ça me rend sincèrement très triste. Le viol c’est 94% de classement sans suite surtout car difficulté de caractériser l’infraction avec un des éléments (violence, contrainte, menace ou surprise) donc oui il y a un problème de définition.